Biographie

Biographie

dernière mise à jour : le 23/03/2020

Dès sa plus tendre enfance Corinne manifeste le désir de devenir clown et de vivre de sa passion pour le cirque. Ayant obtenu son bac dès l'âge de 16 ans, elle quitte le nid familial à 17 ans à destination des Etats-Unis et du Canada dont elle fait le tour en stop, se gorgeant de rencontres et d'expériences et partageant notamment, pour un temps, la vie d'une réserve indienne.

 

De retour en métropole, elle met tout en oeuvre pour revenir à sa passion première et s'inscrit aux Ateliers sur le travail clownesque dirigés par M. Yves Quinio au sein desquels, durant 3 ans, elle mène un travail de recherches sur le Clown, son rapport au public, l'acrobatie, la connaissance de soi et monte avec la troupe des spectacles de rue et des "happening". Parallèlement elle étudie la mise en scène, le théâtre et le jeu à la Faculté de Lettres d'Aix-en-Provence, obtient le diplôme de comédienne/animatrice de l'IFCA, crée avec sa mère le restaurant "La Laitue" et réussit dans le même temps sa licence d'Anglais tout en travaillant comme serveuse pour subvenir à ses besoins matériels. C'est aussi à cette époque, qu'en troupe, elle joue au Relais Culturel d'Aix-en-Provence un spectacle de Berthold Brecht tiré de l'Opéra de quatre sous, puis Jenny des Lupanars, où elle chante pour la première fois sur scène. Puis Les femmes savantes et le Médecin malgré lui de Molière.

 

A la cessation d'activités d'Yves Quinio, et la fermeture par la municipalité du théâtre, Corinne croyant à un signe du destin, s'installe à Paris et donne pendant 3 ans, en qualité d'enseignante, des cours de clown -véritable école de la vie- et d'acrobatie au sein du théâtre TAÏ dirigé par Alain Illel qui met la salle à sa disposition pour présenter son propre one-woman show Femme clowne pendant deux mois.

 

A cette même période, en 1981, Corinne passe les essais pour le rôle-titre de Marianne, une étoile pour Napoléon, long tournage de huit mois où elle apprendra l'escrime, le cheval et fera ses débuts de cascadeuse (clin d'œil à la future Femme d'Honneur) et le producteur Henri Spade lui donne alors sa première vraie chance dans ce qui sera pour elle son premier téléfilm et le début d'une carrière sous le feu des projecteurs... elle enchaîne Hôtel de policeLe château d'après l'œuvre de Kafka, CatherineLa rumba de Roger Hanin qui la sollicitera à nouveau quelques années plus tard pour être sur scène sa Célimène. Elle tournera également dans le premier long métrage de Charlotte Silvera Prisonnières Prix Georges de Beauregard 1988 aux côtés d'Annie Girardot, Marie-Christine Barrault, Bernadette Laffont, Milva, Agnès Soral...

 

Les offres affluent, le plus souvent axées sur sa superbe plastique, mais ne correspondent ni à ses aspirations ni aux valeurs qui lui sont chères. Aussi, misant sur ses qualités linguistiques (elle maîtrise parfaitement plusieurs langues), Corinne s'oriente vers les propositions émanant de l'étranger (Angleterre, Etats-Unis, Allemagne, Italie… ) qui l'obligent à quitter la France, qui va vite l'oublier.

 

Mais elle interprète de beaux personnages dotés d'une réelle profondeur qui satisfont à la fois ses ambitions de comédienne et ses préoccupations de femme. Elle s'impose particulièrement dans les productions anglo-saxonnes de la BBC et de la NBC et tourne entre autres : Liberty consacré à la vie du sculpteur Bartholdi immortalisé par sa création de la Statue de la Liberté et dans lequel Corinne interprète la muse inspiratrice de cette œuvre ; Le premier cercle de Soljenitsyne mis en scène par Sheldon Larry avec Robert Powell (Jésus de Nazareth) et F. Murray Abraham (Amadeus) ; ce tournage lui redonnera la passion du Canada qui ne l'a jamais quittée et l'amènera pour la première fois en Russie. Elle sera nominée comme meilleure actrice aux T.V Awards. Mais aussi Red fox de Ian Toynton avec John Hurt (Elephant Man), Pour une poignée de diamants (ou Jewels) de Roger Young ou encore Charlemagne que France 2 a coproduit et diffusé.

 

Après cette sorte d'exil, c'est Bernard Uzan qui l'engage en 1995 pour Lulu, roi de France aux côtés de Richard Bohringer. Grâce à l'énorme succès de cette comédie, Corinne connaît un nouveau départ en France et revient en force sur nos écrans notamment avec le Bébé d'Elsa réalisé par Michaël Perrotta (le plus gros audimat de l'année, sur France 2). Un de ses plus beaux personnages. Le rôle dramatique d'une femme qui perd tout et retrouve confiance en elle et l'envie de se battre grâce à la naissance du bébé de sa fille. Une histoire de femmes sous le regard et la sensibilité masculine d'un réalisateur qu'elle contactera, quelques années plus tard, pour qu'il la dirige à nouveau dans son premier film en qualité de productrice : Et demain Paula

 

TF1 la contacte alors pour la mise en œuvre d'Une Femme d'honneur et après deux années de négociations, de discussions et de réécriture le projet voit le jour et Marion Sarraut est choisie pour mettre en scène l'épisode pilote qui rassemble 12 300 000 téléspectateurs. Ce succès indéniable marque le début d'une des séries préférées des français qui élisent Corinne dans la catégorie meilleure comédienne de téléfilm en 1997 au cours de la cérémonie des 7 d'or. Depuis, au rythme de 4 épisodes par an, la série emporte toujours la même adhésion du public et la popularité ne se dément pas.

 

Mais Corinne ne se contente pas d'être l'adjudant-chef Florent même si, par choix, elle s'implique personnellement et physiquement dans chacun des épisodes. Elle souhaite diversifier le champ de ses activités. Elle tourne à Ceylan dans des conditions climatiques et un contexte politique particulièrement difficiles (le pays est en guerre) D'or et de safran dans lequel elle interprète une reporter-photographe qui veut rendre compte de la situation du peuple Birman. On peut la voir aussi dans les deux téléfilms écrits et réalisés par Thierry Redler, son ami de longue date, qui traitent de façon bouleversante, par le filtre de la pudeur et de la poésie, des thèmes de l'adoption et de la délinquance et qui battent des records d'audience lors de leur diffusion.(La Traversée du Phare et Les inséparables)

 

Mais surtout, en 2000, elle crée avec une amie, NGuyen Thi Lan, sa propre société de production Corilan’ Productions dont plusieurs projets, alternant brillamment la comédie et le drame, ont d’ores et déjà vu le jour. Une façon pour Corinne de ne pas être prisonnière d’un rôle, d’être à l’origine même des rôles et de vivre pleinement la naissance d’un film : de son écriture à sa sortie. Ce n’est pas un hasard si elle appelle ses films, ses « bébés »…

 

La première production diffusée en 2001 fut La vie au grand air, réalisé par François Luciani avec Christophe Malavoy et Micheline Presle. Une comédie enlevée, où nous découvrions une Corinne miss catastrophe, écervelée et étourdie, courageuse et battante. Une ostréicultrice bien décidée à ne pas céder son exploitation à un puissant groupe immobilier. Corinne y défend la Nature et son patrimoine familial. Une femme amoureuse mais prisonnière d’un secret familial …

 

Le second bébé, Et demain, Paula ? avec Tom Novembre abordait de façon courageuse et engagée, sans être racoleur ni sombrer dans le misérabilisme, le thème rarement évoqué sur écran des SDF et de leur parcours, de la chute à la renaissance. Une interprétation tout à fait remarquable, sobre et sans fard, une écriture et une réalisation d’une rare justesse. Un film tout simplement bouleversant. Un pari risqué, les gens auraient pu ne pas la suivre dans cette aventure, mais ils ont répondu présents encore une fois. Corinne déclara lors de sa sortie « Paula me bouleverse. Nous avons réussi à lui faire dire exactement ce que nous voulions. Si le message transmis est positif, nous aurons gagné. Je serai toujours fière d’avoir fait ce film. »

 

Puis vient Valentine, en 2003, réalisé par Eric Summer avec François-Eric Gendron et Arnaud Binard. Valentine est un personnage attachant, nature et romanesque comme on pourrait en rencontrer sur les marchés de Provence. Personnage qui a séduit un large public en étant tour à tour fantasque, émouvante, délirante... Valentine fut une réussite pour Corilan’ Productions, concrétisée par sa sortie en DVD lors de la fête des mères.

 

En 2004 nous découvrions Un parfum de Caraïbe, nouvelle collaboration avec Michaël Perrotta avec Joby Valente et Jean-Claude Adelin, qui lui offrait l’opportunité de renouer avec ses propres racines. Lors de sa diffusion, 9,7 millions de téléspectateurs ont ainsi suivi Agnès Merline, nez pour une grande compagnie créant des parfums, en Martinique où elle découvrait alors toute une partie ignorée de son passé, et une grand-mère qui avait besoin de son aide. Une comédie à rebondissements. Bien que l’histoire ne soit en rien autobiographique, ce film fut un véritable retour aux sources pour Corinne qui a découvert la Martinique à 30 ans. Ce film est dédié à sa grand-mère paternelle : Mamie George.

 

Au début de l’année 2005, Corinne a produit le cinquième bébé Corilan’ Productions intitulé L’Enfant de personne réalisé encore une fois par Michaël Perrotta. Corinne y joue le rôle d’une femme devenue amnésique suite à un accident et qui doit se battre pour retrouver son passé et récupérer la garde de son enfant.

Ce film en deux parties a été diffusé en septembre 2005 et a réuni plus de 6 millions de téléspectateurs le premier soir, et 7 millions de téléspectateurs lors du second épisode.

 

La même année, Corinne a produit son sixième film Corilan’ Productions intitulé Maldonne. Le personnage central de ce téléfilm est interprété par Alice Bromberg, petite fille pétillante de 9 ans atteinte de myopathie (une amyotrophie spinale infantile) qui joue ici le rôle de Juliette. Le papa de Juliette a abandonné femme et enfant lorsque Juliette n’était qu’un bébé, et Juliette se sent responsable de cette situation. Elle essaye de trouver à tout prix un homme pour sa maman (Corinne Touzet).

Une comédie à la fois rythmée et émouvante, débordante d’humour et d’énergie, à l’image des deux héroïnes principales de ce magnifique film. Un film dont il ressort en filigrane un message d’espoir et un nouveau regard sur le handicap.

Le film a été diffusé sur TF1 le 1 février 2006 et a rencontré un énorme succès : ce sont 10.700.000 téléspectateurs qui ont suivi les aventures de Juliette et de sa maman…

 

Quelques semaines après la diffusion de Maldonne, Corinne s’envole pour la Réunion où la Saga de l’Eté de France 2

Les Secrets du Volcan est tournée. Elle interprète un rôle aux côtés de Maria Pacôme, Véronique Jannot, Didier Cauchy et Mélanie Maudran.

 

Cette année là, Corinne Touzet lance sa nouvelle boîte de productions Yes Productions et débute en septembre 2006, le tournage de Valentine & Cie, second opus du téléfilm

Valentine qu’elle avait produit en 2003...

 

Niveau associatif, Corinne réalise un documentaire dans le sud du Maroc pour mettre en lumière le travail effectué par l’association Un Regard, un Enfant qui a ouvert un centre d’hébergement accueillant des enfants des rues. Un reportage photos est publié à ce sujet dans TV Mag en janvier 2007.

 

D’Octobre à Décembre 2006, Corinne est la porte parole principale de la nouvelle campagne de l’AFIPA pour interdire la commercialisation de fourrure effectuée avec des peaux de chats et de chiens en France... Une campagne associative mobilisant des centaines de milliers de personnes en France et en Europe.

 

En mars 2007 Valentine & Cie est diffusé en Belgique, puis en Suisse au mois d’Avril... Les français quant à eux retrouvent Valentine & Cie sur leurs écrans le 8 octobre 2007. Le film résiste à la série américaine diffusée le même soir sur une chaîne concurrente et réuni 7.538.440 téléspectateurs pour une Part d'Audience de 30.6%.


L’année 2007 est aussi marquée par l’annonce officielle de Corinne d’arrêter sa participation dans la série Une Femme d’Honneur. En juin 2007, elle tourne donc les deux derniers épisodes dans lesquels elle apparaît... Elle s’exprime à ce sujet dans de nombreux magazines et journaux dont le magazine américain Variety.

« Lorsque nous avons tourné les derniers épisodes en juin, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, tout le monde sur le tournage a fait pareil. Après tout, j’ai vécu avec Isabelle Florent pendant 11 années... [...] J’aurais pu continuer avec Une Femme d’Honneur, j’aurais pu faire comme font la plupart des acteurs, rester à la maison et attendre que le téléphone sonne, dire mes répliques et rentrer chez moi à la fin de la journée... mais ce n’est pas mon style. »

 

Corinne débute en septembre 2007 le tournage de sa huitième production Mouloud au cœur. Au sujet de ce film elle déclare « Mouloud au cœur est un livre de Catherine Lévy. Cette histoire vraie m’a profondément touchée quand je l’ai lue, j’ai eu envie d’en faire un film. Le livre raconte l’histoire de Mouloud un petit garçon souffrant de malformation cardiaque qui vient en France afin de se faire opérer grâce à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque, du Professeur Francine Leca. Elle a sauvé plus de mille enfants en les opérant gratuitement. Ce sont souvent des gosses qui viennent d’Afrique ou de pays défavorisés. Catherine Lévy a été mère d’accueil et elle a eu besoin d’écrire son expérience. Moi, j’ai ressenti le besoin de l’incarner. »

 

En 2008, Corinne part sur les routes pour jouer dans Mobile Home une pièce de théâtre de Sylvain Rougerie, mise en scène d’Anne Bourgeois avec Jean-Pierre Bouvier, Sylvain Rougerie et Jean-Michel Portal. Un retour sur scène grâce à une tournée en province, en Belgique et en Suisse qui lui permettra d’aller à la rencontre de son public toujours aussi chaleureux et fidèle.

 

En 2009, Corinne signe un contrat avec TF1 et devient Louise Verneuil dans la série INTERPOL. Le pilote fait une très bonne audience et TF1 décide d'en faire une série. Corinne tourne la première saison d'INTERPOL. Un tournage qui l'amènera dans de nombreux pays : Belgique, Egypte, Italie. Malgré un concept original « à l'américaine » (matériel high tech utilisé par les personnages, dimension mondiale des enquêtes, des scènes courtes qui s’enchaînent rapidement...), le personnage de Louise Verneuil ne correspond pas assez aux attentes de Corinne... Elle décide donc de mettre un terme à la série INTERPOL après le tournage de la première saison. Corinne souhaite interpréter des personnages plus riches, surprenants, destabilisants... des rôles qui lui permettent de se remettre en question, de chercher, de découvrir ce qu’elle n’a encore jamais abordé, aller là où on ne l’attend pas.

 

En 2010 elle partage l'affiche pendant cinq mois de Personne n'est parfait avec Jean Luc Reichmann et Bernard Dheran. La pièce de théâtre remporte un réel engouement auprès du public. Les admirateurs viennent en nombre des quatre coins de la France, de la Belgique, de la Suisse, afin de retrouver Corinne sur les planches chaque soir au Théâtre des Variétés.. C’est un succès.

En septembre 2011, Corinne Touzet et Fred Nony étaient à l’affiche de la pièce SOIF sur la scène du théâtre du Petit Saint Martin du 6 septembre au 23 décembre 2011.

 

En 2012, Corinne produit le thriller : Un crime oublié réalisé par Patrick Volson. On retrouve entres autres aux côtés de Corinne, Guillaume Cramoisan (Valentine & Cie) et Xavier Clément (Platon dans Une Femme d’Honneur). Réalisé en Haute Savoie dans des conditions climatiques difficiles (hiver très rude), l’atmosphère de ce thriller a été particulièrement convaincante et a séduit plus de 4 millions de téléspectateurs sur France 3 lors de sa diffusion en octobre 2012.

 

Lors de la diffusion d’Un crime oublié, Corinne lance une nouvelle campagne humanitaire pour Un Regard Un Enfant MAROC. Par temps de crise économique, les dons des particuliers se font rares et l’association rencontre des difficultés pour garantir le fonctionnement de son centre au Maroc. L’association propose alors de parrainer un enfant : « suivre sa scolarité, pouvoir l’appeler, lui écrire des mails, avoir une réponse, venir le voir, le Riad est ouvert à tous c’est une idée formidable ! Ainsi les donateurs peuvent s’engager sur une année voir plus et se sentir utiles, et c’est plus épanouissant et constructif qu’un simple don financier.»

Pour sensibiliser un maximum d’internautes, Corinne décide d’offrir en visionnage gratuit son documentaire « Les Enfants d’Agadir »

De septembre à décembre 2012, Corinne retrouve Fred Nony pour effectuer une tournée de la pièce SOIF dans plusieurs villes de France et de Suisse. La tournée s’est terminée le 8 décembre 2012 à Drancy.

 

L’année 2013 est une année intense. Corinne Touzet travaille sur deux téléfilms et une pièce de théâtre.

Tout d'abord, Corinne produit et joue dans le thriller captivant La malédiction de Julia tourné dans le nord de la France. Corinne y interprète le rôle principal aux côtés de Georges Corraface, Bruno Slagmulder, Philippe Nahon et Sophie de Fürst.  Ce nouveau téléfilm produit par Yes Productions rencontre un beau succès auprès de 3.670.000 téléspectateurs soit 18 % PDM. Il a concouru au Festival du Luchon qui s’est déroulé du 12 au 16 février, 2014 dans la catégorie "Unitaires Mini-Série". La malédiction de Julia offre à la chaîne publique sa meilleure audience « fiction unitaire » de la saison dans la case du mardi soir.

 

En 2013 Corinne tourne également Un si joli mensonge pour France 3. Elle est aux côtés de Francis Renaud, Anémone, et Emma Colbert. Le résumé officiel est celui-ci : « Un quadra auteur de BD, tombe amoureux d’une dermatologue. De cette liaison passionnée, il veut un enfant tout de suite. Sauf que Christine a menti, jouant de sa beauté intacte. Elle n’a pas quarante-deux ans, comme elle lui a annoncé, mais cinquante, l’âge des tumultes physiologiques chez une femme. Empêtrée dans le mensonge, plongée le temps d’un week-end dans une fête familiale, où la mère de Bruno mène la danse, Christine voudrait bien dire la vérité. Mais la présence de l’ex de Bruno, les fiançailles de 'leur' fille, l’arrivée de la belle-famille, la plonge dans un tourbillon dont elle se serait bien passée ! »

 

Durant l’été 2013, Corinne Touzet et Jérôme Anger sont sur les planches du Festival d’Avignon dans Une Journée Particulière adaptation du film d'Ettore Scola. Texte Français de Huguette Hatem,  Mise en scène et Scénographie : Christophe Lidon,  Avec : Corinne Touzet, Jérôme Anger, Huguette Cléry et Yannis BARABAN.

 

C’est au Théâtre du Chêne Noir que cette nouvelle production de Corinne Touzet est acclamée lors de ce festival 2013 :

« Au moment où la société s’interroge sur un « mariage pour tous » qui semble si évident pour les uns, si difficile à supporter pour les autres, le théâtre nous donne l’occasion de regarder en arrière pour mieux comprendre, peut-être, d’où nous venons, ce que nous souhaitons et quel avenir nous choisissons lorsqu’il est question d’amour.

Cette « journée particulière », que nous a si bien raconté Ettore Scola, est un moment unique où toutes les barrières tombent, tous les préjugés sont abolis, alors qu’autour, souffle un vent de racisme, d’extrémisme et de violence. L’histoire qui va lier Antonietta et Gabriele nous rappelle qu’à cette époque, pas si éloignée, les homosexuels étaient déportés et les femmes rendues muettes et cantonnées aux tâches ancillaires. Alors, oui, cette journée est particulière puisque pendant quelques heures, un vent de liberté va souffler sur la terrasse de l’immeuble d’Antonietta. Il va ouvrir les fenêtres de l’esprit de Gabriele, rendant possible une passion éphémère, aussi inattendue qu’intense. »

La critique fût unanime, le Figaro publie l'article suivant : Corinne Touzet et sa Journée particulière

Ce n'était pas gagné. Transposer un chef-d'œuvre du cinéma italien, Une journée particulière, d'Ettore Scola sur scène avec des acteurs familiers de la télévision relevait même de la folie. Et pourtant, la pièce mise en scène par Christophe Lidon tient la route. 

Corinne Touzet réussit à émouvoir le public en prêtant sa douceur et sa sensibilité à Antonietta, mère de famille nombreuse acharnée à la tâche et soumise à un mari macho. Face à elle, dans le rôle de Gabriele, (Marcello Mastroianni dans le film), Jérôme Anger convainc en intellectuel brillant exclus de la radio pour «cause d'homosexualité».

 

Une journée particulière est jouée au Théâtre du petit Montparnasse du 20 février au 07 juin 2015. Deux Tournée France, Belgique et Suisse ont été réalisées lors des années 2014, 2015 et 2016.

De nombreux articles sont publiés.

 

D'octobre 2014 à janvier 2015, aux quatre coins de la France, de la Belgique et de la Suisse, le public découvre cette formidable interprétation et mise en scène d'Une Journée Particulière.

En 2016, Corinne Touzet accepte de participer à la série TV Meurtres à pour France 3. Elle interprète le rôle principal de Sandrine Zermatten, une policière suisse dans l’épisode Meurtres sur le lac Léman.  La diffusion réunit le 21 mai 2016 plus de 4 700 000 téléspectateurs soit 20% de part de marché, bien qu’étant programmé face à un match de foot PSG / Marseille sur France 2.

 

En 2016 Corinne Touzet produit et crée son nouveau spectacle Un Nouveau Départ au Festival d’Avignon OFF une pièce d'Antoine Rault (deux fois nominé aux Molières) aux côtés de Christian Vadim. Face au succès de la pièce, le Théâtre des Variétés propose à Corinne Touzet de reprendre la pièce à Paris en Janvier. Ils y resteront cinq mois, un énorme succès. Ensuite toute l’équipe part en tournée en France de septembre 2016 à mai 2017 dans cette aventure « drôle, tendre et optimiste ».

 

« La veille de Noël, Catherine rentre chez elle les bras chargés de cadeaux et de victuailles. Un SDF se trouve sur son palier. Par provocation envers sa fille qui lui crie qu'elle n'a pas de coeur, Catherine décide de l'inviter à partager leur dîner de Noël, loin de se douter que cet homme bouleversera leur existence... ». La pièce de théâtre a bénéficié d’une captation vidéo et a été diffusée en France sur TMC.

 

En juillet 2017, Corinne Touzet est présente au festival d’Avignon OFF où elle produit et présente sa nouvelle création Voyage en Ascenseur. Une pièce de Sophie Forte mise en scène par Anne Bourgeois.

 

"Comme productrice depuis 17 ans j’ai toujours voulu que les points de départ de mes projets soient des faits de société : les SDF, le handicap, et ici avec Voyage en ascenseur le racisme et l’intolérance. Je suis antillaise d’origine, par ma grand-mère, et il était important pour moi de produire cela en cette période électorale à Avignon, puis continuer ce débat en tournée et à Paris. Sous couvert d’une comédie dans laquelle deux personnes sont bloquées dans un ascenseur pendant quatre jours..."

 

Ce spectacle est un des succès du Festival 2017 qui fût un moment riche et galvanisant par la fréquentation incroyable et chaleureuse du public cette année.

Une tournée est signée pour Voyage en Ascenseur qui démarrera en Septembre 2018.

 

Voyage en Ascenseur est resté à l‘affiche du Théâtre rive gauche de mai à juillet 2018 est a été suivi d’une tournée à travers la France, la Belgique et la Suisse.

 

En 2018 on retrouve Corinne Touzet aux coté de Daniel Russo et Loup Denis Elion au Théâtre des Variétés pour la pièce « Alors on s’aime ! » une comédie de Flavia Coste, avec une mise en scène d’Anne Bourgeois. Cette pièce y est jouée de septembre 2018 à Janvier 2019.

« Max est à bout. Une fois de plus, alors qu’il rentre du travail épuisé à 22h, il trouve le frigo vide et Charlotte en train d’essayer de nouveaux talons.

Au cours d’une énième engueulade, leur voisin du dessus, Docteur Love, auteur d’une thèse sur la vie à deux, descend pour les supplier de se séparer.

Pourra-t-il les aider à mieux se disputer pour enfin s’entendre ? »

Ce trio fonctionne à merveille, le succès est au rendez-vous, la pièce sera à l’affiche des Variétés jusqu’en janvier 2019, une captation vidéo a été diffusée sur la chaine Paris Première. Une tournée de cinq mois s’en est suivie d’octobre 2019 à Janvier 2020 pour le plaisir d’un public venu nombreux les applaudir.

Théâtre passion dira de la pièce « Alors on s’aime ! » : « une comédie populaire et désopilante à la manière d’une farce moderne qui dépote et qui nous transporte dans un univers burlesque à souhait »

 

C’est durant l’été 2019 que Corinne Touzet est sur les planches du théâtre de la Luna lors du festival d’Avignon pour sa nouvelle production théâtrale « Maux d’Amour » de Dan Gordon, sur une vision scénique de Pierre Laville et une mise en scène de Johanna Boyé.

Cette pièce tirée du film américain, « Tendres Passions », nous plonge dans la relation chaotique et parfois toxique d’une mère (Corinne Touzet) et sa fille (Salomé Villiers).

Ce fabuleux film cinq fois, oscarisé, puis adapté à Broadway, fait ici l’objet d’une première adaptation en France, fine, drôle, audacieuse, et émouvante.

 

Cette proposition donne corps aux liens invisibles, fragiles et à toute l’ambivalence qui se niche dans les rapports filiaux et maternels d’attachements aussi tendres que sclérosants.

S’étalant sur une vingtaine d’année, cette pièce sur la difficulté de s’aimer, met en lumière la complexité de nos sentiments, et de nos liens d’attachements.

Construite comme une comédie dramatique, elle nous dévoile, peu à peu, la puissance de nos schémas psychiques et notre difficulté à nous émanciper de la loyauté familiale. Elle met en lumière l’ambivalence des liens et la relation handicapante qui s’est tissée entre une mère et sa fille. »

Corinne évolue dans un registre inhabituel qui mêle à la fois quelques notes d’humour et traite d’un sujet difficile, même dramatique. C’est une très belle performance des comédiens et comédiennes qui jouent dans la pièce, on en ressort dans un état second.

 

"Je me souvenais de l’émotion ressentie lorsque jeune comédienne j’avais vu le film pour la première fois mais jamais je n’aurais pu imaginer que cela puisse devenir une pièce de théâtre à Broadway 30 ans plus tard. Dominique Besnehard est à l’origine de mon intérêt pour cette pièce et je suis heureuse qu’il m’ait appelée pour me dire que lorsqu’il l’a vue à New York il a pensé à moi pendant tout le spectacle. Ce qui m’intéresse le plus dans cette pièce c’est tout ce qui n’est pas dit. Tout ce qu’on entend et que les personnages ne disent pas. Cela nous ramène tous, je pense, à nos familles ou à des choses familières que l’on a pu croiser dans nos vies ou remarquer dans celles des autres"

 

Prochainement Corinne Touzet reviendra à la télévision au travers du personnage de Suzanne, la maman d’un enfant autiste Asperger, aux côtés de Mimie Mathy pour un épisode de Joséphine Ange Gardien « Mon Fils de La Lune » magnifiquement écrit par Alexandra Echkenazi et Thomas Perrier. 

 

Corinne Touzet travaille à présent sur le projet 45° écrit par Delphine de Malherbe et Fabienne Facco qui sera sa première mise en scène cinéma ou télévision.